Brandon et Freddy, deux jeunes adultes de la paroisse de 18 et 19 ans, ont été baptisés au coeur de la veillée pascale. Ils vont poursuivre leur chemin d'initiation chrétienne et recevront, à la vigile de la Pentecôte, le sacrement de confirmation à la Cathédrale de Sées, avec la quarantaine de catéchumènes du diocèse.
Le mystère de la vie
Nous sommes entrés en janvier dernier dans le grand débat national des « états généraux de la bioéthique ». Le président de la République leur a donné un titre qui en dit tout l'enjeu : « Quelle société voulons-nous ? »
Nous, chrétiens, participons à ces débats, nous voulons le faire comme des serviteurs. Des serviteurs émerveillés de ce que la science et la médecine ont pu réaliser ces dernières années pour soigner, guérir, soulager. Mais aussi des serviteurs inquiets face à des dérives possibles : PMA, GPA, euthanasie, manipulations en tout genre...
Oui, la question est bien posée : Quelle société voulons-nous ? Celle où règneront la technique, la rentabilité, la performance ou celle où règneront l'accueil, le
respect, et l'émerveillement ?
Le fondement de nos prises de parole s'enracine dans la fête de Pâques que nous célébrons en ce temps de l'année. Cette fête nous remet en effet devant le grand
mystère de la vie. Nous croyons en cette vie qui nous vient de Dieu, cette vie souvent abimée et malmenée. Le Christ dans sa passion, dans son procès et sur la croix, a lui-même éprouvé toutes
ces souffrances. Dans le mystère de sa Résurrection, il nous donne de contempler la vie nouvelle. Pour nous chrétiens, Dieu nous confie la vie, il nous demande d'en prendre soin, il nous dit en
ce jour de Pâques : « N'ayez pas peur ! »
Bonnes fêtes de Pâques, dans un grand désir de goûter la beauté de la vie et de s'engager à la protéger
Monseigneur Jacques Habert,
Evêque de Séez.
Un chemin de Croix était proposé, dans l'église St Germain, à partir de l'oeuvre réalisée par le peintre flérien Hubert Holley, suivi à 20h30 de l'office de la Passion. (possibilité d'agrandir chaque tableau en cliquant sur l'image).
Toutes les écoles de la Paroisse vivront des célébrations cette semaine et la semaine suivante. Il en sera de même dans les Ehpad.
Les enfants ont lors de cette célébration apporté les tirelires qu'ils ont constituées pendant ce carême. Le fruit de leur offrande est destiné à soutenir un projet avec des enfants handicapés à Calcutta en Inde.
Après l'office du milieu du jour, les prêtres, les diacres et leurs épouses se sont retrouvés pour partager le repas. Ce fut l'occasion de fêter les 80 ans de Frère Claude Bocquillon, Frère missionnaire des campagnes et les 90 ans de l'Abbé Claude Martin. Le gâteau portant les 90 bougies soufflées par l'Abbé Martin était porté par 3 de ses anciens élèves : Monique Ecourtemer, DLPS (déléguée à la protection sociale des prêtres du vicariat), Gérard Huet, diacre et Christophe Peschet, prêtre.
Quelles que soient nos convictions, la fin de vie est un temps que nous vivrons tous et une inquiétude que nous partageons. Chacun doit donc pouvoir y réfléchir le plus sereinement possible, en évitant les écueils des passions et des pressions.
Nous voulons avant tout exprimer notre pleine compassion envers nos frères et sœurs en « fin de vie », comme l’Église a toujours essayé de le faire. Ils se présentent dans leur faiblesse, parfois extrême. Leur existence est un appel : de quelle humanité, de quelle attention, de quelle sollicitude ferons-nous preuve envers eux qui vivent au milieu de nous ?
Nous saluons les professionnels de santé qui leur procurent une qualité de vie dans une fin de vie la plus apaisée possible, grâce à leur compétence technique et à leur humanité, aussi bien dans le suivi quotidien que dans les situations d’urgence. Certains d’entre eux sont engagés, souvent avec de fortes convictions personnelles, en soins palliatifs. Grâce à eux et à l’effort de déploiement de ces soins, nombre de nos concitoyens vivent de manière apaisée leur fin de vie. Lire la suite
Ce dimanche 18 mars, l'abbé Claude Martin a eu 90 ans... une belle occasion de le fêter !
Ce vendredi 16 mars, Lesbia Moralès, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, originaire du Guatemala a rencontré les habitants du pôle missionnaire du Pays de Flers pour partager ce qui se vit dans son pays et essentiellement sur son engagement dans le Comité paysan de l'Altiplano.
A l'issue de son intervention, un repas frugal, très convivial a réuni tous les participants.
Parce que Jésus l'a demandé, depuis près de 2000 ans, des hommes et des femmes célèbrent le dernier repas de Jésus. Dans le quartier de Moulins à Lille, Pierre et Lydie vivent de ce mystère de l'Eucharistie et nous partagent leur expérience.
Brandon et Freddy, 2 jeunes de 18 et 19 ans se préparent depuis près de 18 mois à recevoir les sacrements d'initiation chrétienne. Après avoir vécu l'appel décisif à Argentan le 1er dimanche de Carême, ce 3ème dimanche de Carême avait lieu le premier des 3 scrutins. Ils seront baptisés à l'église St Germain.
Sources images : eglise.catholique.fr et Ouest-France
Extraits de l''homélie de Monseigneur Jacques Habert, évêque de Séez lors de la messe à l’église Saint-Antoine de Padoue (Paris 15e), le lundi 26 février 2018 (dans la cadre du Salon international de l'Agriculture)
En ce jour où à travers la présence de 25 évêques au Salon de l’Agriculture nous disons la sollicitude de l’Église pour les questions du monde agricole il n’est pas excessif de dire que le monde agricole aujourd’hui a besoin de miséricorde. Certes, il ne serait pas juste de dire que le monde agricole n’est marqué que par des souffrances et des problèmes. Nous sommes en effet émerveillés, et nous l’avons été tout au long de cette journée, par le dynamisme, par le désir d’entreprendre, d’innover et tout cela est source d’espérance. C’est une véritable passion qui anime les agriculteurs. Mais nous savons combien aussi des hommes, des femmes, des jeunes, des familles vivent rudement la situation actuelle. Les causes en sont multiples, les remèdes aussi. Comme chrétien nous n’apportons pas de solutions miracles, mais nous pouvons promouvoir des attitudes fondamentales. Celle de la miséricorde en fait justement partie. Demandons-nous comment nous, communautés chrétiennes, nous sommes attentifs par nos paroles, par notre façon de consommer, par l’intérêt que nous portons à toutes ces questions, aux agriculteurs et à tous les défis qu’ils ont à relever.
Autre attitude à promouvoir et qui est proche de la miséricorde, celle de l’écoute. Le prophète Daniel reprochait au peuple de n’avoir pas écouté la voix du Seigneur. L’écoute est en effet une attitude humaine fondamentale. Nous évêques aujourd’hui nous sommes surtout venus pour écouter, pour comprendre, pour continuer de nous tenir informés des situations très diverses, des problématiques très complexes qui traversent le monde rural aujourd’hui. Invitons les agriculteurs à vivre entre eux cette dimension de l’écoute, de la parole échangée en vérité. Nous demandons aussi que les acteurs de la vie politique soient bien à l’écoute de ceux qui font monter leurs justes revendications quand les injustices sont trop criantes. Nous demandons à nos communautés de vivre cette écoute, de prendre au sérieux les cris de ceux qui souffrent. Les mouvements présents sur le terrain portent ce souci, ainsi que bien d’autres acteurs pastoraux : dans les paroisses, les communautés ; les religieux, les religieuses.
Mais il y a aussi une autre écoute à laquelle nous pouvons inviter. Elle est plus subtile, elle est éminemment chrétienne. Il s’agit, au nom même de notre foi en un Dieu créateur de nous mettre à l’écoute de la terre elle même. La création, que ce soit le monde végétal ou le monde animal, doit être reçu comme un don, un don qui mobilise tout le génie humain, toute son intelligence. Mais c’est un don à respecter, un don à recevoir avec une attitude de serviteur ; au service précisément de l’humanité.
Le pape François dans sa belle encyclique Laudato Si nous encourage sur ce chemin, je le cite : Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. Puis se référant à Saint François d’Assise, le pape invite à : un renoncement à transformer la réalité en pur objet d’usage et de domination. Voilà certainement une prière que nous pouvons porter au cœur de la célébration de cette messe. L’enjeu n’est rien moins que d’instaurer de nouveaux rapports dans le monde rural. Des rapports sociaux marqués par l’écoute et le respect, des rapports avec la nature allant dans la même logique. Demandons la grâce d’être des artisans résolus et confiants de cette évolution.
Lors de ce premier dimanche de Carême, les paroissiens étaient invités à se rassembler dès 9h30 pour un temps intergénérationnel autour du thème du CCFD-Terre solidaire "Avec nos différences, tissons ensemble une terre soilidaire".
Les jeunes et les adultes ont ensemble puis en petits groupes réfléchit et échangé à partir de supports fournis par le CCFD Terre Solidaire alors que les enfants après le temps commun, ont débuté la confection d'une tirelire pour les kilomètres de soleil.
Pendant la célébration, Anatole a reçu la croix des servants d'auteul et tous les enfants se sont vus remettre un bracelet qu'ils sont invités à garder jusqu'à Pâques sur lequel figurent 3 mots : Prier, partager, pardonner.
Ce dimanche 18 février, Freddy et Brandon ont participé à l'appel décisif à Argentan, dans l'église St Michel. Cette célébration, présidée par Monseigneur Habert, marque une étape de plus du chemin de ces 2 jeunes futurs chrétiens. Ils sont désormais admis à recevoir les sacrements de l'initiation chrétienne (le baptême, la communion et la confirmation). Ils se préparent depuis plus de 18 mois sur la paroisse et seront baptisés lors de la veillée pascale à l'église St Germain à Flers.
Par ailleurs, Anita baptisée à la veillée pascale 2017, était présente. Elle poursuit son parcours avec son équipe d'accompagnement et chemine vers la confirmation.
Messe du dimanche 18 février à l'église St Michel à Argentan - Appel décisif
Visionner l'enregistrement en cliquant sur l'image ci-dessous
Le Carême s’ouvre avec la célébration des Cendres.
Que symbolisent les cendres ?
Dans la Bible, les cendres sont le signe qui exprime la tristesse de l’homme devant le malheur. «Me voici pareil à la poussière et à la cendre», crie Job après avoir tout perdu (Jb 30, 19) tandis que Tamar, fille de David, «répandit de la cendre sur sa tête» après avoir été violée (2S 13, 19). Se couvrir de cendre, voire se rouler dans la cendre, est donc logiquement devenu aussi le symbole du deuil : «Ô fille de mon peuple, revêts-toi de sac et roule-toi dans la cendre ! Prends le deuil», demande Jérémie à Jérusalem (Jr 6, 26).
Plus profondément, la cendre est indissociable de la poussière – les traducteurs grecs de la Bible emploient souvent un mot pour l’autre – renvoyant à celle d’où l’homme a été tiré avant que Dieu ne lui insuffle la vie. «Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière», chante ainsi le psalmiste (Ps 103, 29) alors que Dieu met en garde Adam : «Tu es poussière, et à la poussière tu retourneras» (Gn 3, 19).
La cendre symbolise ainsi le néant de l’homme devant l’absolue transcendance du Dieu qui se révèle à Moïse à travers un buisson ardent qui, lui, ne se consume pas. Elle est donc, logiquement, l’état auquel retourne le pécheur qui se détourne de Dieu. Ainsi l’idolâtre «qui se repaît de cendre» (Is 44,20) et dont le «cœur n’est que cendre» (Sg 15, 10). C’est aussi la cendre que les prophètes promettent aux pécheurs : «Sur la terre, je te réduis en cendre», prévient Ézékiel (Ez 28, 18) ; «les méchants (…) seront de la cendre sous la plante de vos pieds», annonce Malachie (Ml 3, 21). Par analogie, c’est donc en se couvrant la tête de cendre que les pécheurs reconnaissent leur état et deviennent des pénitents : le roi de Ninive après la prédication de Jonas «se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre» (Jon 3, 6).
Mais, pour la Bible, ce geste de pénitence anticipe aussi la victoire pour qui s’engage à faire confiance à Dieu. C’est le cas pour Judith qui, pour prier Dieu avant de combattre le Babylonien Holopherne, «répandit de la cendre sur sa tête et ne garda que le sac dont elle était vêtue» (Jdt 4, 11). D’ailleurs, pour Isaïe, le Messie se manifestera en venant «consoler tous ceux qui sont en deuil» et «mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre» (Is 61, 3).
D’où vient le mercredi des Cendres ?
Dans l’Église, la symbolique biblique des cendres s’est imposée très rapidement pour les pénitents qui, dès l’Antiquité, portaient le cilice et se couvraient la tête de cendres. Cette manifestation publique de pénitence n’avait toutefois pas encore la connotation liturgique qu’elle prendra plus tard.
Au début du VIe siècle, alors que le Carême s’est peu à peu mis en place, l’Église a en effet voulu que ce temps préparatoire à la fête de Pâques dure quarante jours. Comme les dimanches – marqués par la joie de la Résurrection – ne pouvaient être comptés dans cette période de pénitence, il a été décidé que l’entrée en Carême serait avancée au mercredi précédent le premier dimanche. À Rome, au VIIIe siècle, la première messe du Carême était célébrée par le pape dans la basilique Sainte-Sabine, après une procession sur la colline de l’Aventin, tradition qui a été conservée jusqu’à nos jours.
Au Haut Moyen Âge, lors de cette procession d’entrée en Carême, on chantait l’hymne Immutemur habitu in cinere et cilicio («Changeons de conduite, sous la cendre et le cilice»). «Dans les pays rhénans, au Xe siècle, on voulut donner une expression sensible au texte liturgique qui, à Rome, était pris au sens spirituel, en instituant le rituel de l’imposition des cendres», écrit le P. Pierre Jounel. Le mercredi des Cendres était né. Cet usage rhénan s’étend rapidement au reste de l’Europe. En 1091, le concile de Bénévent (sud de l’Italie) décrète ainsi que «le mercredi des Cendres, tous les clercs et laïcs, hommes et femmes, recevront les cendres». Au XIIe siècle, ce rite est attesté à Rome mais ce n’est qu’au siècle suivant que le pape lui-même se soumettra à cette démarche pénitentielle.
Avec quoi fait-on les cendres ?
Traditionnellement, les cendres utilisées le mercredi ouvrant le Carême sont issues de l’incinération des branches bénies lors de la fête des Rameaux de l’année précédente. Un symbole fort pour le P. Sébastien Antoni, liturgiste et rédacteur à Croire.com, qui met en rapport la procession des Rameaux et celles des pénitents qui vont recevoir les cendres. «L’année dernière, à la fin du Carême, nous étions tous là pour fêter les Rameaux et dire au Christ que nous étions prêts à le suivre jusqu’à la croix, rappelle-t-il. Et puis ces rameaux que nous avons ramenés chez nous se sont desséchés, comme nos belles résolutions… Ils seront donc brûlés et serviront à marquer sur nos fronts l’entrée dans le temps de pénitence du Carême. Y aller en procession souligne d’ailleurs que ce n’est pas une démarche personnelle mais communautaire : c’est en peuple que nous marchons à la suite du Crucifié.»
Article publié le 3 février 2017 sur le site internet de La Croix
Dans ce numéro de la Navette, vous découvrirez tout particulièrement 4 pages dédiées au Pôle missionnaire du Pays de Flers avec notamment les regards croisés de :
Vous trouverez également une invitation à découvrir et à participer au rassemblement FESTI'FRAT le 15 avril prochain ainsi que vos rubriques habituelles.
Montre moi ton visage
Dieu notre Père,
Jésus, le Christ nous a dévoilé ton visage,
Visage d'amour et de tendresse,
De douceur et de miséricorde.
Visage défiguré, torturé, humilié.
En le contemplant,
C'est Toi que nous découvrons.
Aujourd'hui Tu te donnes à voir
Dans les visages
De ceux que Tu mets sur nos routes,
Visages rieurs ou souriants,
Fatigués par le temps,
Abîmés par la maladie,
Désespérés par la vie.
Donne-nous de savoir Te reconnaitre
Et donne-nous ta tendresse
Pour les rencontrer vraiment.
Amen