1-Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu     Mt 5,3-12

Où se trouve le vrai bonheur ?
Les Béatitudes appellent notre coeur à s’engager sur les chemins de l’amour infini. Elles ouvrent les portes du Royaume de Dieu. Celui ou celle qui vient de nous quitter a certainement eu sa façon personnelle d’accomplir l’une de ces Béatitudes.

 

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : 

Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !

Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !

Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !

Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !

Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !

 

2-Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu      Mt 11,25-30

Venez à moi, vous tous qui peinez
Devant la vie comme devant la mort, nous somme faibles et petits. L’Evangile nous rappelle combien Dieu aime les faibles et les plus petits.

 

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

3-Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 25, 31-46

C’est sur l’amour que nous serons jugés
Jésus est tout proche de nous, même si nous n’y pensons pas. C’est à travers des gestes simples d’attention fraternelle, des attitudes d’accueil et d’amitié que se manifeste le Seigneur.

 

 

Jésus a dit à ses disciples : "Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. 

Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs

Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux de droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. 

Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?

Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.

 

4-Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc     Mc 15, 33-34a.c., 37-39; 16, 1-6

 

Jésus était mort, il est vivant
Ne cherchons plus parmi les morts celui qui est vivant. Ceux qui aimaient Jésus ont connu comme nous ce désarroi devant la mort. Leur témoignage nous aidera-t-il à en triompher ?

 

 

Jésus avait été mis en croix.

Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), 

L’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.

Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :

« Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,

Ce qui se traduit :

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Puis, poussant un grand cri, Jésus expira.

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.

Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara :

« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

Elles se disaient entre elles :

« Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc.

Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait posé. »  

 

5-Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc    Lc 12, 35-38, 40 

Accueillir le Seigneur quand il vient
Pour notre ami(e), voici venue l’heure de la rencontre avec le Seigneur. Ne soyons pas effrayés, il rencontre celui qui l’aime.

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

 

6-Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc     Lc 23,33 ;39-43

Aujourd’hui, tu seras avec moi
Il nous est bon d’entendre cette parole de Jésus. Oui, nous pouvons garder confiance : en accueillant le bon larron, le Seigneur nous révèle jusqu’où va l’amour de Dieu.

 

Lorsque les soldats furent arrivés au lieu-dit « le Crâne », là, ils crucifièrent Jésus avec les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.

L'un des malfaiteurs crucifiés avec lui l'insultait en disant : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous avec toi !»
Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant condamné toi aussi ! Pour nous, ce n'est que justice, après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons ! mais lui, il n'a rien fait de mal. »
Et il disait : Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. »
Jésus lui déclara : « Je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »

 

7Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc    Lc 24,13-35

Les disciples d’Emmaüs

Sur notre route, au milieu de notre tristesse, comment ne pas reconnaître la présence mystérieuse du Seigneur qui nous rejoint ?
Notre coeur est lent à croire. Pourtant Jésus marche avec nous. A sa lumière, nous comprenons mieux les paroles de l’Ecriture. Dans le partage du pain, nous sommes aussi en communion avec tous ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie.

 

Deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 

 

8-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean      Jn 6,37-40

Jésus est venu pour que nous vivions
Voici la grande nouvelle, la seule capable de faire naître en nous l’espérance : Dieu est Père. Il est bon. Sur sa bonté se fonde notre espérance. Il nous donne son Fils, pour que nous vivions à jamais.

 

Jésus à dit à ses disciples : Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi, et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.

Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

Or telle est la volonté de celui qui m'a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m'a donnés, mais que je le ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père, que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

 

9 Évangile de Jésus Christ selon saint Jean      Jn 6,51-58

Jésus partage notre chagrin
Si Jésus a reçu de Dieu le pouvoir de relever les morts, il est aussi un homme qui « pris aux entrailles », partage sincèrement le chagrin de cette femme qui a perdu son fils unique. Ses sentiments et ses paroles signifient que Dieu est proche de nous et il épouse nos réactions les plus spontanées.

 

En ces temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
« Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

 

10-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean     Jn 11,17-27

Je suis la résurrection et la vie
La foi en Jésus ouvre notre horizon : derrière la mort, la vie apparaît, à travers la Résurrection du Seigneur.

 

 

À son arrivée à Béthanie, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem– à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.

Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.

Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »

Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » 

Marthe reprit :« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour »

Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.

Crois-tu cela ? »

Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

 

11-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    Jn 11,32-38.40

Jésus a pleuré son ami Lazare
Jésus n’est pas insensible devant la mort. Il pleure. Mais il nous montre que la mort n’est pas la fin de tout. Dans la foi, nous pouvons dire : celui qui croit connaîtra la vie éternelle.

 

Lazare, l’ami de Jésus, était mort depuis quatre jours. 

Dès que Marie, sa sœur, vit Jésus, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si ai avais été là, mon frère ne serait pas mort. » 

Quand il vit qu'elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi Jésus fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « -Où l'avez-vous déposé ?» 

Ils lui répondirent : - Seigneur, viens et vois. » 

Alors Jésus pleura. 

Les Juifs se dirent : `« Voyez comme il l’aimait !» 

Mais certains d'entre eux disaient : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ?» 

Jésus, repris par l'émotion, arriva au tombeau. 

C'était une grotte fermée par une pierre. 

Jésus dit : « Enlevez la pierre. » 

Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Mais, Seigneur. ... voilà déjà quatre jours qu'il est là. » 

Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ?  Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.» 

On enleva donc la pierre. 

Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : 

« Père, je te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m'exauces toujours ; mais si j'ai parlé, c'est pour cette foule qui est autour de moi, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » 

Après cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, viens dehors !» 

Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d'un suaire. 

Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » 

Les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. 

 

12-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean      Jn 12,23-28

Le grain qui meurt porte du fruit
Jésus nous apprend à regarder au-delà de la mort. La mort est un passage vers la plénitude de la vie, et pour celui qui croit la vie éternelle est déjà commencée.

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : » l’heure est venue où le fils de l’homme doit être glorifié.

Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »

 

13-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    Jn 14,1-6

Dans la maison du Père
Par-delà la mort, Dieu nous attend chez lui, comme un père qui rassemble ses enfants. Jésus Christ nous montre le chemin. Faisons-lui confiance.

 

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup pourront trouver leur demeure, sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. »

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

 

14-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean     Jn 17,24-26

Jésus a prié pour ses amis
Voici la prière de Jésus, à la veille de sa mort. Il pense à l’oeuvre qu’il a accomplie, il prie pour ceux qu’il aime. Ceux qui nous quittent n’ont-ils pas, bien souvent, une prière proche de celle de Jésus ?

 

 

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : "Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et que moi aussi, je sois en eux."

 

15-Évangile de Jésus Christ selon saint Jean     Jn 19,17,18.25-27

Il n’y a pas plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime
Jésus a vraiment connu notre angoisse et notre souffrance. Il est allé jusqu’au bout, par amour. Aux larmes du deuil, succèderont la consolation et la paix.

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils !
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère » ! Et à partir de cette heure-là, le
disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais était achevé pour que l’Ecriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : «J’ai soif.» Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée On fixa donc une éponge remplie de vinaigre à une branche d’hysope et on l’approche de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre Jésus dit : « Tout est accompli.»
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.