Chaque fois que l’Eglise nous invite à célébrer un moment important de notre existence, du baptême à la mort, elle nous propose la lecture de textes bibliques qui apportent la lumière sur l’évènement.

Vous pourrez choisir des lectures qui nourrissent l’espérance et qui affirment notre foi en la vie éternelle.

Vous pourrez rechercher des textes qui nous rapprochent du défunt et qui nous rappellent ce qu’il a humainement vécu, ou encore des paroles que vous avez envie d’entendre ce jour-là.

 

Parmi les textes proposés, vous choisissez

Vous aurez également à proposer 4 intentions pour prière universelle.

 

1- Lecture du livre de Job        Jb 19, 1.23-27a

Garder confiance dans l’épreuve
Job est un homme juste, ami de Dieu. Eprouvé dans sa foi, il perd tous ses biens, connaît la pauvreté et le doute. Cependant, il reste attaché à son Seigneur. Nous lisons sa profession de foi.

 

Job prit la parole et dit : « Ah, si seulement on écrivait mes paroles, si on les gravait sur une stèle avec un ciseau de fer et de bronze avec un ciseau de fer et du plomb, si on les sculptait dans le roc pour toujours ! Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu. Je le verrai, moi, en personne, et si mes yeux le regardent, il ne sera plus un étranger. » 

 

2-Lecture du Livre d’Isaïe       Is 25, 6-10a

Dieu est plus fort que la mort
Le prophète Isaïe entrevoit le jour où triomphera le bonheur. Sa parole nous rejoint au plus profond de notre peine pour nous rappeler que Dieu est plus fort que la mort et que la vie a le dernier mot.

 

Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples un festin sur sa montagne. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours.  

Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages, et sur toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis. Et ce jour-là on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : car il nous a sauvés ! » 

 

3- Lecture du livre de la Sagesse       Sg 2,23; 3, 1-6.9

La vie de tout homme est dans la main de Dieu
Le Livre de la Sagesse médite sur le sens de notre vie : créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous sommes faits pour la vie et l’amour.  Lorsque la mort d’un proche nous plonge dans le doute, la parole de foi nous rappelle que Dieu ne brise pas les liens que nous avons tissés au long de notre vie.

 

Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Qui met sa foi dans le Seigneur comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.

Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.

 

 

4- Lecture du livre des Lamentations        Lm 3, 17-26

Malgré tout, je ne perds pas confiance
Le Livre des Lamentations nous donne les mots de la douleur et de la détresse. En même temps, il met dans le coeur ravagé par la souffrance la lumière et la force de l’espérance.

 

J’ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme ! Et j’ai dit « Toute mon assurance a disparu avec l’espoir qui me venait du Seigneur. »  Revenir sur la misère où je m’égare, c’est de l’amertume et du poison ! Sans trêve, mon âme y revient, et je la sens défaillir.  

Mais voici que je rappelle en mon cœur ce qui fait mon espérance : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas finies ; elles se renouvellent chaque matin, car sa fidélité est inlassable. Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui ». Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le recherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur.

 

 

5- Lecture de l’Epître de saint Paul aux Romains        Rm 6,3-9

Mourir avec le Christ pour vivre avec lui
Dans la vie et la mort de chaque homme se joue une mystérieuse communion avec le Seigneur. Saint Paul rappelle aux Romains que par le baptême, notre vie est définitivement liée à celle du Christ. Rien, pas même la mort, ne peut nous séparer de lui.

 

Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. 

Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.

Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. 

Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.

 

 

6-Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains         Rm 8, 18-23 

L’espérance d’un monde nouveau
Où mènent ces souffrances, cette mort qui nous saisit ? Saint Paul les compare à l’enfantement douloureux d’un monde nouveau. Notre cri de souffrance peut aussi être un cri d’espoir.

 

Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.

Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps.

 

7Lecture de l’Epître de saint Paul aux romains           Rm 14, 7-9

La vie et la mort d’un homme
Notre vie ne prend son sens et sa véritable dimension que lorsque nous nous ouvrons à l‘amour de Dieu. Saint Paul s’efforce d’en convaincre les chrétiens de Rome. Il nous entraîne dans son espérance.

 

 

Frères, 

Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.

 

8Lecture de la première Epître de saint Paul aux Corinthiens     1Co 13, 1-8a

 

C'est avec une extraordinaire chaleur que Paul parle ici de l'amour. Si l'amour n'est pas présent dans ce que nous entreprenons, il manque l'essentiel. 

Frères, parmi les dons de Dieu vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur.
Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, il me manque l’amour, je ne suis qu’une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montages s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; ne cherche pas son intérêt, il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour de passera jamais.
 

 

9Lecture de la première Epître de saint Paul aux Thessaloniciens      1Th 4, 13-18

Dieu nous prendra avec lui
La mort met notre espérance à l’épreuve. Epreuve qui nous plonge dans une vraie solitude. Où trouver la consolation ? Saint Paul répond : dans la foi partagée au Seigneur Jésus ressuscité, et dans le réconfort de l’attention fraternelle.

 

Frères,

Nous ne voulons pas vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n'ont pas d'espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les prendra avec lui. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire, et consolez-vous les uns les autres.

 

10Lecture de la première Epître de saint Jean        1Jn 3, 14-16-20

L’amour nous fait passer de la mort à la vie
L’amour est la vraie mesure de la vie, et la vraie mesure du jugement. Le bien que nous avons fait ne passera pas.

 

Frères bien-aimés,

Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie.

Celui qui n’aime pas reste dans la mort.

Voici à quoi nous avons reconnu l’Amour :

Lui, Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères

Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?

Mes enfants nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité.

En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité et nous aurons le cœur en paix ;

Notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toute chose. 

 

11Lecture du livre de l’Apocalypse de saint Jean      Ap 21, 1-5a.6b-7

Dieu est amour
Qu’est-ce que l’amour ? L’amour c’est quand Dieu prend les devants, quand il fait le premier pas en envoyant son Fils dans le monde.

 

En ces jours-là, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n’y avait plus de mer.

Et j’ai vu descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.

Et j’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ;

Elle disait :

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et il n’y aura plus de mort ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu. »

Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :

« Voici que je fais toutes choses nouvelles. C’est moi l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.

C’est moi qui donnerai gratuitement à celui qui a soif l’eau de la source de vie. Telle sera la part du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » 

 

 

Autres textes possibles 
Rm 8,31b-35-37-39
1Co 15,20-24a.25-28
1Co 15,51-57
1Jn 3 3,1-2
2Tm 2,8-13
Ap 21 ,1-5a.6b-7